Psoas
(Psoasiliaque: psoasiliaque, Psoas, iliaque)

 

( psoas major, psoas minor)


Ce muscle est presque entièrement logée dans la cavité abdominale derrière les organes et ne peut être observé in vivo. D’une longueur d’environ 16 pouces il est généralement identifié comme Psoas majeur pour le distinguer du Psoas mineur, petit muscle qui lui est associé et présent chez les vertébrés.

Un faisceau du psoas naît sur le côté des vertèbres D.12 à L. 5, un autre faisceau naît des bords des faces latérales et basses des transverses des lombaires par des arcades fibreuses.

Il descend légèrement à l’oblique et traverse le bassin pour se terminer sur le petit trochanter.

Ses fibres obliques se coudent sur le bord antérieur de l’iliaque.

Le psoas est inactif dans la position assise ou verticale. Il devient particulièrement actif lorsqu’il s’agit de contrôler les déviations de la position du tronc, principalement lorsque celui-ci est en flexion latérale ou se penche vers l’arrière.

Lorsque les vertèbres sont fixes son action est la flexion de la hanche.

Si la fémur est le point fixe le psoas a une action londorsante à cause de la direction oblique de ses fibres et de son coude sur l’iliaque. Toutefois comme muscle placé d’étage à étage il participe aussi à l’érection de la colonne.

Le psoas est particulièrement utile dans les activité ou la flexion des jambes est jumelée à celle du tronc comme dans grimper avec corde ou sur les anneaux en gymnastique sportive. Le psoas compense également la traction vers l’arrière d’une charge très lourde portée par le bas du dos (randonnée pédestre avec sac à dos).

Tant qu’au psoas mineur il est absent chez le deux tiers de la population ou ne se présente que sur un côté. Lorsqu’il existe il se situe au niveau du D.12 et L.1 et se termine au pubis. Lorsqu’il est trop court il peut induire des conditions de sclérose. Cette condition est plus fréquente chez le femmes car leur pelvis est plus large et place le muscle sur une plus grande tension.