Eric38
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Publié le 18. Aug 2008
Bonjour, c'est ma premiere intervention ici. Ma question est peut-├¬tre un peu pointue... Je suis diabetique de type 1 depuis 12 ans ( j'ai actuellement 35 ans). Je pèse 66-68 kilos pour 1.74m. Je me suis remis au sport ( elliptique, altères, abdo etc) depuis quelques mois. J'ai senti pas mal de changements, mais il me reste un peu de bedaine ├á perdre - pas beaucoup de l'ordre de la petite bouée et petite bedaine. Je me suis pas mal documenté sur internet - ici entre autres, et j'ai opté pour faire du velo elliptique pendant 40-45mn tous les jours ( pour dépasser le stade ou le sucre est consommé). Je pratique avant les repas de midi ou du soir, quand ma glycémie est correcte ( env. 140-150 en général) et qu'elle ne baisse pas violemment ( du fait de l'éloignement des injections). Je me retrouve donc en général après l'entrainement ├á peu de chose près ├á la m├¬me glycémie. Ma question est la suivante : chez les personnes non diabetiques, les 30 premières minutes, le corps utilise les réserves de sucre, puis passent sur le temps suivant sur les graisses ... Et chez le diabétique ? Merci d'av, je n'ai pas trouvé de réponse claire.
Publié le 18. Aug 2008
je ne suis pas calé mais j'ai google est ce que ceci peut t'amener des réponses http://www.diabsurf.com/diabete/FActPhy.php dis moi voir
Publié le 18. Aug 2008
Bonjour, déj├á, ton postulat de bas est assez erroné sur l'utilisation des substrats ├á l'exercice. Ensuite, chez les insulino-dépendants, les lipides sont encore plus facilement utilisés puisque c'est le glucose qui lui a du mal a entrer dans les cellules. Pas d'inquiétudes la dessus.
Publié le 18. Aug 2008
Tu n'épuiseras pas tes réserves de sucres en 40 minutes, il y a peu d'études sur les Types 1 par contre les Types 2 regorgent d'informations. Je peux te dire que la prise de sucre (en temps et quantité) est dépendante normalement de l'intensité que tu veux mettre dans ton activité. Ce n'est pas génial de répondre ├á distance comme ├ºa, mais pour les grandes lignes, continue comme ├ºa. J'ai des réponses mais certaines sont en rosbif ! :) Sinon : Effets du diabète de type 1 et de l'entra├«nement sur l'aptitude physique A. Gratas-DelamarcheCorresponding Author Contact Information, a, aLaboratoire de physiologie et de biomécanique de l'exercice musculaire, UFRAPS université Rennes-II, ENS Cachan, avenue Charles-Tillon, campus la Harpe, CS 24414, 35044 Rennes cedex, France Données actuelles Pour des raisons qui restent ├á préciser, la prévalence du diabète juvénile de type 1, insulinodépendant (DID), est en constante augmentation. Il s'agit d'un défaut primaire de sécrétion d'insuline par le pancréas, dont l'étiopathogénie est plurifactorielle. M├¬me traité par l'insuline exogène, le diabète de type 1 induit, au fil de son évolution, un grand nombre de complications (métaboliques, cardiovasculaires, neurologiques┬à) qui ne sont pas sans affecter l'aptitude physique. Ainsi, les travaux actuellement disponibles dans ce domaine indiquent que la détérioration de l'aptitude physique, de l'enfance ├á l'├óge adulte, est majorée chez les diabétiques de type 1. ├Ç l'adolescence et plus particulièrement chez la fille, l'apparition progressive d'une résistance ├á l'hormone de croissance et ├á l'insuline conduit ├á une surcharge pondérale, ├á une dégradation du contr├┤le glycémique (niveaux plasmatiques d'hémoglobine glyquée) et du profil lipidique. L'entra├«nement est susceptible d'améliorer l'aptitude physique et le profil lipoprotéique. ├Ç court terme, il améliore manifestement la sensibilité ├á l'insuline, éventuellement le contr├┤le glycémique chez les enfants et adolescents dont le diabète est initialement mal équilibré. En étudiant l'effet de six mois d'entra├«nement chez des adolescentes DID, comparées ├á un groupe DID contr├┤le non entra├«né, nous avons retrouvé un effet favorable de l'entra├«nement sur la composition corporelle, le profil lipidique et l'aptitude physique. Ces effets sont d'autant plus marqués que les désordres métaboliques initiaux sont plus prononcés. En outre, l'entra├«nement limite l'augmentation de la leptine plasmatique associée ├á la puberté (index d'insulinorésistance). Il s'accompagne d'une amélioration significative de la qualité de vie.