Mythes et réalités sur les protéines

Bonjour à tous, Voilà un article à lire avec attention :) Protéines et sport Le mythe des vertus bénéfiques de l'alimentation sur la performance physique fait partie depuis toujours de l'imaginaire des sportifs. Aujourd'hui encore une part d'irrationnel reste ancrée dans leurs conduites alimentaires. Elle concerne l'alimentation protéique. Les propos du camarade d'entraînement, de l'entraîneur ou du représentant en diététique dite sportive poussent parfois l'athlète à consommer des suppléments protéiques. Que doit en penser le médecin ? Le comportement des pratiquants des sports d'endurance, qui réduisent volontairement leurs apports carnés, s'oppose à celui des athlètes des sports de force qui s'astreignent à une alimentation hyperprotéique. Les premiers sont les victimes involontaires d'une rumeur largement répandue dans le monde du sport selon laquelle la consommation de viande serait toxique pour le muscle. Les seconds, à l'instar des animaux d'élevage, ingèrent des poudres de protéines dans l'espoir de faire de la viande. Aucune de ces deux attitudes ne repose sur des bases scientifiques sérieuses. La balance azotée s'équilibre lorsque les apports en protéines se situent aux alentours de 1,6 g/kg/j pour les sportifs d'endurance et de 1,2 g/kg/j pour les sportifs de force (qui pèsent beaucoup plus lourd !). En pratique, il faut donc stimuler les premiers et modérer les seconds : convaincre les sportifs d'endurance qu'il n'a jamais été prouvé que l'alimentation carnée soit toxique pour le muscle. A l'inverse, une restriction des apports en viande appauvrit l'organisme en fer et accroît le déficit quasi physiologique en cet élément des coureurs de longue distance. Expliquer aux adeptes des salles de musculation que l'augmentation de la masse musculaire est un processus régulé à plusieurs niveaux. Un surplus d'apport protéique est incapable à lui seul de permettre un dépassement du niveau maximal des synthèses. Des variations importantes de l'apport protéique modifiant l'équilibre azoté peuvent influencer le métabolisme énergétique de l'effort. Une carence sévère en protéines réduit la capacité de stocker et de mobiliser les réserves glycogéniques, carburant noble de l'effort. Un excès d'apport protéique aboutit au même résultat : certains sportifs de disciplines à catégories de poids se soumettent ainsi à des régimes hypocaloriques hyperprotéiques pour perdre les ultimes kilos avant la compétition. La masse grasse se réduit, les réserves glycogéniques aussi. Il en résulte une diminution importante de la capacité à fournir des efforts intenses. Ni trop, ni trop peu : la performance physique est maximale lorsque les apports protéiques équilibrent les besoins. Pr Ch. GUEZENNEC CERMA Centre d'Essai en vol source: http://www.institutdanone.org/comprendre/publications/objectif_nutrition/032/tribune.php

pas mal :lol: mais pourquoi tu as tout recopié? :mrgreen:

nightmare a écrit :
pas mal :lol:
mais pourquoi tu as tout recopié? :mrgreen:

J'ai recopié parce que souvent les gens sont feneants et ne cliquent pas sur les liens )

la plupart du temps il préfére cliquer en espérant trouver un article illustré de couleur facile à lire avec des images que de lire un long paragraphe. :lol: Mais bon se n'est pas grave.... trés bon article. :D

Je rajoute un lien concernant les proteines : http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=lactoserum_proteines_ps J'invite tous ceux qui se posent des questions sur les protéines à lire l'article.

Bonjour, Je voulais ajouter quelques precisions, en complement de cet interessant thread, histoire de partager ce que j'ai trouve. Je vais me baser sur le "Guide des Compléments Alimentaires pour sportifs" de Delavier. Cet ouvrage resume un peu toutes les etudes sur les complements et la nutrition du sportif en general. Il contredit en particulier les idees recues. Il n'a jamais ete prouve que l'exces de proteines est nuisible si l'on boit beaucoup d'eau en consequence. Cela est du a un mythe qui date... A une epoque on recommandait de boire peu d'eau dans le cadre d'une alimentation hyperproteinee ce qui avait des consequences nefastes pour les reins. Aussi, il est interessant de lire le livre "Je ne sais pas maigrir" du Dr. Dukan ou il expose clairement avoir experimente son regime sur des gens souffrant de la goutte. La condition etait de boire environ 5 - 6 litres d'eau/jour. Et la attention au sodium... Aussi en periode de seche "stricte", les acides amines sont metabolises en glucose par neoglucogenese a cause des organes glucodependants. Or le rendement est mauvais il me semble. Vous consommez finalement plus d'energie en consommant plus de proteines au lieu de stocker en graisse comme on l'affirme. En observant les gens qui pratiquent Lafay, nul besoin de se poser de questions: manger 5/6 fois equilibre par jour en augmentant les doses progressivement, et en periode de seche 3 fois par jour en diminuant les glucides pas a pas.

Oufti (un interjection liégeoise !), quel déterrage de post! Et deux livres ├á acheter, deux !

je n'aime pas du tout le premier article :

a écrit :
Expliquer aux adeptes des salles de musculation que l'augmentation de la masse musculaire est un processus régulé ├á plusieurs niveaux. Un surplus d'apport protéique est incapable ├á lui seul de permettre un dépassement du niveau maximal des synthèses.

J'aimerais bien les détails ... On a jamais dit le contraire.

Le second en revanche est intéressant, la partie sur l'anabolisme ne me surprend pas. Ils parlent d'augmentation de masse maigre égale dans le cas de prise de suppléments purement glucidiques comme de suppléments protéinés, mais la masse maigre dont ils parlent est en fait la masse non adipeuse ... Donc pour moi dans un cas il y a augmentation de glycogène et dans l'autre de masse musculaire ET dans une moindre mesure de fibre musculaire, avec un total de gain +/- égal entre les 2 groupes témoins.