MuscleMania a écrit :
Bon
2) quand au fait qu il ne faut pas absorber + de 30gr de prot en 3h alors admettons que j'en prenne 36 gr cela veut dire que 6 gr va partir dans les toilettes ?????????????????? je lis ça souvent sur les forums mais j aimerai bien que l on m explique par quel phénomène mécanique, physique et biochimique cela peut il se produire.
De plus d un point de vue purement technique, je pèse 100 kg, je suis en pleine prise de masse, je peux donc aisément monter jusqu à 3gr de prot par kg de poids de corps, ce qui me fera donc 300 gr de prot dans la journée, en sachant que je ne peux pas absorber plus de 30gr toutes les 3h, dans une journée de 15 h (de 7h à 22h) cela signifie que je ne pourrai pas assimiler mes 300 gr de prot mais seulement 180 gr !!??!!??!!??
Par contre il est sûr qu une surconsommation de proteines dans la journée par rapport aux besoins de notre corps impliquerait le fait que ce dernier évacuerait ces dernières et donc cela fatiguerait prématurément nos reins.
Les 30grammes de prot par 3h c'est une moyenne. La raison de ne pas en prendre plus est simple: le corps ne stock pas les acides amines issus de la decomposition des proteines. Ainsi tout AA (amino acid) non utilise sera transforme en uree, toxic a forte dose pour les reins ou certains cycles permettent la conversion en sucre puis en graisse.
Si je poursuivais ton raisonnement à prendre 300g de proteines par jour, cela voudrait dire que tu augmentes ta masse de 300g par jour (si les AA ne sont pas elimines comme dechets!!). Du coup au bout d'un mois tu as gagne : 300x30= 9kilos de poids :? :? :?
D'autant que tu parles clairement de surconsommation de proteines qui fatiguent les reins!!!!
Voici un article (scientifique)
Protéines et sport
Le mythe des vertus bénéfiques de l'alimentation sur la performance physique fait partie depuis toujours de l'imaginaire des sportifs.
Aujourd'hui encore une part d'irrationnel reste ancrée dans leurs conduites alimentaires. Elle concerne l'alimentation protéique. Les propos du camarade d'entraînement, de l'entraîneur ou du représentant en diététique dite sportive poussent parfois l'athlète à consommer des suppléments protéiques. Que doit en penser le médecin ?
Le comportement des pratiquants des sports d'endurance, qui réduisent volontairement leurs apports carnés, s'oppose à celui des athlètes des sports de force qui s'astreignent à une alimentation hyperprotéique.
Les premiers sont les victimes involontaires d'une rumeur largement répandue dans le monde du sport selon laquelle la consommation de viande serait toxique pour le muscle. Les seconds, à l'instar des animaux d'élevage, ingèrent des poudres de protéines dans l'espoir de faire de la viande. Aucune de ces deux attitudes ne repose sur des bases scientifiques sérieuses.
La balance azotée s'équilibre lorsque les apports en protéines se situent aux alentours de 1,6 g/kg/j pour les sportifs d'endurance et de 1,2 g/kg/j pour les sportifs de force (qui pèsent beaucoup plus lourd !).
En pratique, il faut donc stimuler les premiers et modérer les seconds :
convaincre les sportifs d'endurance qu'il n'a jamais été prouvé que l'alimentation carnée soit toxique pour le muscle. A l'inverse, une restriction des apports en viande appauvrit l'organisme en fer et accroît le déficit quasi physiologique en cet élément des coureurs de longue distance. Expliquer aux adeptes des salles de musculation que l'augmentation de la masse musculaire est un processus régulé à plusieurs niveaux. Un surplus d'apport protéique est incapable à lui seul de permettre un dépassement du niveau maximal des synthèses.
Des variations importantes de l'apport protéique modifiant l'équilibre azoté peuvent influencer le métabolisme énergétique de l'effort. Une carence sévère en protéines réduit la capacité de stocker et de mobiliser les réserves glycogéniques, carburant noble de l'effort. Un excès d'apport protéique aboutit au même résultat : certains sportifs de disciplines à catégories de poids se soumettent ainsi à des régimes hypocaloriques hyperprotéiques pour perdre les ultimes kilos avant la compétition.
La masse grasse se réduit, les réserves glycogéniques aussi. Il en résulte une diminution importante de la capacité à fournir des efforts intenses.
Ni trop, ni trop peu : la performance physique est maximale lorsque les apports protéiques équilibrent les besoins.
Pr Ch. GUEZENNEC
CERMA
Centre d'Essai en vol
source:
http://www.institutdanone.org/comprendre/publications/objectif_nutrition/032/tribune.php
un autre ici
http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=lactoserum_proteines_ps